La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE 197 ce fut seulement le 21 août au soir, que Chapelier erut devoir, au nom des deux comités, faire la déclaration que voici :

« Les deux comités ont pensé qu'il était impossible de soumettre à votre délibération une loi complète, non sur la liberté, mais sur les excès de: la presse, avant d'avoir présenté la loi sur l'élablissement des jurés. L'on ne pourrait prendre un autre marche sans exposer laliberté nationale ou la Jiberté individuelle. Le deux comités se sont oecupés de cette loi qu'ils doivent vous offrir incessamment, »

La droite royaliste et les constitutionnels modérés se récrient.

— Les comités de constitution et de jurisprudence n'ont point. obéi aux ordres de l'Assemblée, dit d'André, modéré, devenu agent de la cour, et les libelles continuent de se propager ! Il faut nommer un comité, spécial, qui s'occupe jour et nuit d'une loi sur la répression des excès de la presse.

— Voici un nouvel écrit, ajoute Malouet. il est attribué à Marat, quoique non signé, et l’on y propose d'élever 800 potences dans le jardin des Tuileries. — Le Châtelet, interrompt Regnauld {de SantJean-d'Angély), n'a pointencore obéit au décret du 31 juillet, Marat n’est pas poursuivi!