La Presse libre selon les principes de 1789

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pas désobéi. » C'est donc vous qui avez provoqué la désobéissance. VoiLa COMMENT L’ON PARVIENT A TUER LA LIBERTÉ DE LA PRESSE | »

Sur ce dernier mot, le rapporteur des comités s'indigne lui-même de la portée qui peut être attribuée au projet de décret, et il interroempt l’orateur pour proposer celte correction :

« Toutes personnes qui auront provoqué le meur» tre, l'incendie, le pillage, ou conseillé FoRMELLE» MENT a désobéissance & la loi. »

La correction est adoptée, et l’un des chefs du parti iriomphant, Barnave , ferme la diseussion en disant :

« Le moment où l’Assemblée indique aux citoyens le respect qu'ils doivent avoir pour la loi, est aussi celui où elle marque-son profond respect pour la liberté, et SA HAINE CONTRE TOUTE MESURE

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> QUI POURRAIT AMENER L'ARBITPAIRE. D

Ce n'étaient point de vaines paroles, car peu de jours après, les journaux qui avaient suspendu leur publication purent reparaître, et la liberté redevint si complète que Marat publia l’Amni du Peuple du 21 juillet, numéro saisi et anéanti lors de l'invasion de l'imprimerie Colombe.

Quant à ce qui concernait les journaux, dans l'article 4° du décret du 48 juillet, aucun législateur