La Presse libre selon les principes de 1789

180 LA PRESSE

Ceux qui concernent la liberté de la presse s’engagent le 8 août à propos du titre K*, nisposrrions FONDAMENTALES, Où cette liberté capitale se trouve garantie à titre de « droit naturel et civil. »

Ducos, tenant essentiellement à ce que la liberté de la presse soit mise «hors de toute espèce d’atteinte, » dans le présent.et dans l'avenir, voudrait que les abus qui peuvent résulter de son usage fussent, sinon dans l'acte constitutionnel, au moins dans une loi organique , bien spécifiés et circonsortis. x

Tel n'est point l’avis de Pétion, qui persiste à penser, — avec de Comité, — « qu'il n’y a pas de loi à faire sur cette matière, » Mais il désire que la Constitution établisse très nettement, en des iermes qui ne permettent aucune confusion aux législaieurs futurs, et ne laissent aucan prétexte aux excès de zèle des magistrats :

« Tout citoyen al? droit d'exprimer sonopinion sur tous les objets quelconques quant aux choses, sans pouvoir être recherché, el d’écrire librement sur tous les actes des fonctionnaires publics, » son droit ne pouvant être limité qu’en ce qui à trait aux personnes privées, insultées et calomniées.

Buport soutient qu'il est impossible d'entrer dans les détails, quand il ne s’agit que de poser les prin-