La Presse libre selon les principes de 1789

186 LA PRESSE

Après le discours de Robespierre, dont les conclusions radicales sont très mal accueillies, lAssemblée, qui n’a plus Mirabeau pour la rappeler aux vrais principes, déclare brutalement que la discussion générale est close.

On relit done la première phrase du projet d’ar‘ ticleX VIT. Sur sa rédaction s'engagent d'assez longs débats, auxquels prennent part Martineau, Dumetz, Pétion, Rœderer, Larochefoucauld, d’un côté, et les commissaires Chapelier et Goupil, de l’autre. Il s’aoit de choisir entre les expressions formellement ou à dessein, avilissement des autorités constituées, ou outrage ou encore résistance aux actes légitimes des autorités. HIEAs

Pour rallier les opinions, Barnave propose une . simple déclaration ainsi conçue :

4° « La liberté d'imprimer et de publier ses pensées ne peut être génée ;

2 » Les actions auxquelles les abus de la presse peuvent donner lieu ne pourront être portées que devant des jurés. »

Mais voici que Goupil commet l’improdence de demander qu'aux mois « avilissement des autorités

patrie est calomnié ; mais aussi la liberté de la presse reste entière, et sans elle point de liberté.