La Presse libre selon les principes de 1789

242 NOTE.

AIX

CORPS LÉGISLATIF.

SÉANCE DU 44 mars 1861.

(Extrait)

M. Jules Favre dépeignant la situation faite sous le régime du décret de 1852, à la presse en général, et particulièrement à celle qui « n’existant pas, demande à naître, » rappelle les refus d’autorisation opposés à MM. Emile Ollivier et Louis Veuillot. Ensuite, il s’écne:

» De quel droit M. le ministre, qui fait appel à tous les hommes de bonne volonté, qui déclare qu'il veut oublier tous les partis, qu’il ne voit dans tous les Français que des citoyens appelés à exercer les mêmes droits, de quel droit, dis-je, établit-il des catégories ? de quel droit dit-il à celui-ci: « Tu seras journaliste!» et à celui-là : « Tu resteras dans le silence, toi, je te condamne ? »

» C’est là, Mésieurs, un sysième dont je ne veux pas, et dunt ne peuvent pas vouloir les hommes qui ont à cœur la liberté et les intérêts moraux de leur pays.

» Je vous ai parlé des journalistes qui ont obtenu des réponses ; en voici-un, M. Chassin…

» PLUSIRURS MEMBRES. — Assez | assez!