La Presse libre selon les principes de 1789

243 . NOTE.

» AUTRES MEMBRES. —= Parlez ! parlez !

» M. Jures FAvRE. — Je veux dire seulement que celui-ci a été moins heureux-que les deux autres, et que, malgré ses dépêches multipliées, M. le ministre NE Lu: 4 PAS FAIT L'HONNEUR DE LUI RÉPONDRE.

.» Eh bien, je le demande aux esprits éminents qui me font l’honneur de m’entendre, est-ce là un régime acceptable? (Interruptions et rumeurs diverses.)

» M. Gnanier DE Cassagnac, Comment! c’est là le régime constitutionnel .

» M. Juzes Favre.—Il ne peut pas y avoir de discussion possible avec ces interruptions.

» Je demande à la Chambre si c’est là un régime qui puisse être accepté, et s’il n’est pas défini par celui de la fantaisie et du bon plaisir ministériel ? (Rumeurs. )

» Si, à l’heure où nous sommes, la France militaire, industrielle, artistique, avec toutes ses aspirations, ses désirs, ses besoins moraux, n’est pas condamnée à s’agenouiller devant des commis de ministère, pour savoir comment elle doit penser, s’exprimer et se plaindre? (Dénégations nombreuses ).

» Cest là un fait que vous ne me contesterez pas; et j'ajoute, en terminant, que la France*s’en est émue à plus d’un titre (nouvelles dénégations); qu’elle s’est demandée comment le monopole des journaux peut être ainsi lobjet d’une condescendance persévérante, qui très vraisemblablement obtient des ÉcuanGes secrets. (Réclamations bruyantes).