La Presse libre selon les principes de 1789
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lutisme extréme en fait d’autorisations nouvelles. Le principe de l'administration est celui-ci : TouTE OPINION Est REPRÉSENTÉE SUFFISAMMENT DANS L'ÉTAT ACTUEL DE LA PRESSE ; il est donc énulile de laisser paraître de nouveaux journaux, quand on a la crainte qu’ils ne soient dangereux pour l'ordre el POUR LA MORALE PUBLIQUE. (Très bien ! irès bien !)
» L'honorable M. Jules Favre a cité UNE PERSONNE qui avait demandé et qui n’a pu savoir pourquoi l’autorisation ne lui avait pas été accordée. La réponse que mon honorable ami, M. Baroche, a faite à cet égard, pendant la discussion de l'adresse, était dictée par le sentiment naturel DE NE RIEN DIRE DE FACHEUX sur cETTE PERSONNE. Une nouvelle réclamation est faite aujourd’hui au nom de cette personne ; elle veut une réponse; qu’il soit fait selon son désir !
» La personne à laquelle je fais allusion, demandait à fonder un journal politique sous le titre de La Nation. On s’est préoccupé de ses antécédents, et on a vu qu'elle avait COLLABORÉ AU PÈRE DUCHESNE, A L’AIMABLE FAUBOURIEN er À LA Vraie Répupzioue. De deux choses l’une, ou ELLE AVAIT ABJURÉ, 0w elle était encore dans les mêmes idées. DANS AUCUN DES DEUX CAS, ELLE NE MÉRITAIT L'AUTORISA ion. (Très bien, très bien!)
» M.Ennesr Picarp. Très bien! Très bien ! (Rire général.) » S. Exc. M. Bizzaurr. L’honorable M. Picard a grandement raison de dire : Très bien ! Je ne me fie pas aux