La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 75 de la restreindre, « le moment était venu où la vérité ne pouvait plus être dérobée aux regards humains. »

Le despotisme seul, dit Robespierre en achevant le développement de son opinion, « le. despotisme - seul a imaginé des restrictions ; et c’est ainsi qu'il est parvenu à atténuer tous les droits. »

Entre le comité et la gauche, le duc de Larochefoucauld intervint. Il proposa une rédaction plus claire que celle proposée et dont la dernière phrase contenait le mot abus, à la place de l'idée de restriction.

Rabaud-Saint-Etienne accepta la première partie de la motion Larochefoucauld, mais repoussa la seconde, à laquelle il eût préféré celle du duc de Lévis.

— Car, je sais, dit-il en substance, que la liberté de la presse a des inconvénients, mais je ne veux pas qu’on laisse à l’homme en place le prétexte de crier à la violation des lois, au renversement de l'ordre dès qu'il se trouvera attaqué justement par un citoyen exerçant son droit naturel; je désire aussi que mention soit faite de l'inviolabilité du seeret des lettres.

« Jamais, s’écria-t-il avant de quitter la tribune, >» jamais article ne fut plus important. Si un mot