La Presse libre selon les principes de 1789

Trois obstacles, pour ainsi dire naturels, se sont opposés à ce que l'expérience de la liberté de la presse ait été définitivement faite de 1789 à 1792 : la fougue ‘des écrivains populaires, que l’enthousiasme de l'avenir ou la haine du passé entraînèrent au-delà du but; la politique des défenseurs de l’aristocratie et du despotisme qui surent, se perdant eux-mêmes en croyant perdre leurs adversaires, pousser ceux-ci dans la voie des violences et de mots et de faits ; enfin, la maladresse des modéraleurs qui, arrivés les premiers aux emplois, s’enivrèrent de leur puissance provisoire et prétendirent

l'employer au maintien du statu quo, tout leur pax