La question du sel pendant la Révolution

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Pour honoraires accordés par le traité de Pélabout, entrepreneur de la voiture des sels, à M. Ertault!, directeur caissier de la dite entreprise, et prélevés annuellement sur les bénéfices provenant des dits fonds d’avance. 3,000

Reste en recette forcée. . 5,600

Cette somme de 5,600 livres a êté remise par M. Ertault, directeur-caissier de l’entreprise des voitures de sel et fondé de la procuration d’Antoine-Gabriel Pélabout, et de ses cautions, à M. Foacier, receveur général de la liquidation des fermes à Paris le 11 avril 1793...

livres sols den. En 1700 la recette brute est de 06,461 2 8 » » dépense » > 3,000 » »

Recette nette 03,461 2 8 En 1791 et 92 Ia recette est de 8,425 » »

Cette somme de 101,886 2 8 a été remise par M. Ertault à M. Foacier entre le 8 et le 20 juin 1703.

[Suivent des comptes sur 375 livres et la mention de quelques recouvrements « qui donneront lieu à des répartitions de bénéfice provenant des 2 sols d'intérêt que la ci-devant ferme générale s'était réservée dans l’entreprise. »

(Suivent les signatures) 25 Nivôse an II de la République Française, une et indivisible ?]

Le 17 avril 1793 fut remboursée la valeur des effets d’exploitation d'entreprise de la voiture des sels des grandes gabelles *. Elle s'élevait au total à 68,237 livres, 12 sols, 6 deniers.

! Ertault, «au service de la Compagnie depuis 1768, ancien militaire, adaninistrateur de grande valeur. »

? le dossier finit là.

3 Archives nationales, G'/97.