La Révolution française (1789-1815)
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cet égard Robespierre a au moins égalé Napoléon (1)?
Sauf la forfanterie impériale au lieu de l'infatuation mystique du démocrate, l'analogie est complète entre les deux maîtres; mêmes adulations encore pour l’un et pour l’autre ; car nous ne pensons pas que l'on ait rien offert de plus corsé, en fait de flagorneries, à l'empereur et roi qu'au dieu des Jacobins :
— « Vous qui soutenez la patrie chancelante contre le torrent du despotisme et de l'intrigue, vous que je ne connais que, comme dieu, par des merveilles... » (Saint-Just à Robespierre, 4790).
« Admirable Robespierre, flambeau, colonne, pierre angulaire de l'édifice de la République française, salut.. » — (Picard à Robespierre, 1794).
— « Fondateur de la République française... je vous regarde, citoyen, comme le messie que l’Etre éternel nous à promis pour réformer toute chose... » — (Chauvet, capitaine des Vétérans, à Robespierre, 1794).
— « Robespierre, colonne de la République, protec{eur des patriotes, génie incorruptible, montagnard éclairé qui vois tout, prévois tout, déjoues tout, et qu'on ne peut tromper et séduire... » — (Peys et Rompillon à Robespierre, 1793). |
— « Citoyen Maximilien Robespierre, législateur et père protecteur du bon peuple, le conseil général et toute la commune de Marion, canton de Grignols, district de Bazas, département du Bec-d’Ambès, assemblés au sujet de la religion, étant dans la crainte et l'espé-
4, Voyez, aux Archives nationales, les registres de police du Comité du Salut public, les pièces originales des Rapports de Courtois et de Saladin, les cartons du Tribunal révolutionnaire, ét, outre les affaires Euloge Schneider, Danton, etc., celle dite des Chemises rouges ou des Soixante-deux.