La Révolution française (1789-1815)
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les principes de morale publique (5 février 1794), sur les rapports des idées religieuses et morales avec les principes républicains (7 mai), sur l'Être suprême (8 juin), auxquels Saint-Just a joint ses sinistres commentaires. Comme philosophe et législateur, Maximilien était le promoteur d'une doctrine politiqueet religieuse que, comme chef d'État, il se chargeait de mettre en pratique et de faire accepter. .
Ce fut Le gouvernement personnel au profit de l'Incorruptible devenu souverain, avec la loi de prairial pour code essentiel et le 9 thermidor pour terme fatal, aussi indispensable qu'inévitable.
En théorie, Robespierre voulait faire de la France, à la fin du xvr* siècle, une république à la manière des anciens. Comme celui de Rousseau, son idéal était Sparte (1). La domination du peuple, des magistrats intègres et sans orgueil, des citoyens sans vices, la fraternité, la probité et la modestie des rapports, la simplicité des manières, l'austérité des mœurs, voilà, soi-disant, ce qu'il voulait établir.
Ses principales formules étaient : égalité, pour le gouvernement de l’État ; république et indivisibilité pour sa forme; salut public pour sa défense et sa conservation; vertu pour son principe ; Être suprème pour son éulte. Le tout imposé par la loi, avec la guillotine pour raison.
Or, la loi elle-même émanait du législateur suprême, de Robespierre, qui, outre le décret du 22 prairial, supprimant la défense pour tous les accusés traduits devant les tribunaux révolutionnaires (c'est le principal monument de ce despotisme inouï), fit rendre encore celui sur la
1. Voyez le discours du premier sur cette question : Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ?