La Révolution française et ses détracteurs d'aujourd'hui
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tudes, et malgré de lourdes fautes ou d’étranges oublis de sa mission, avait lentement recomposé la France d'avant le traité de Verdun (843); du moins les Capétiens, puis Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François [°°et Henri I], l'heureux signataire du traité de Cateau-Cambrésis, qui nous donnait Toul, Verdun et Metz (1559), enfin Henri IV, et la politique de Richelieu, triomphant au traité de Westphalie, qui nous donnait l'Alsace (1648), l'habileté de Mazarin, Louis XIV, dont la politique, d'abord nationale, devint malheureusement dynastique en 1700, avaient recomposé une grande partie de la France de Clovis et de Charlemagne; et l'on a même pu dire que, déjà, sous Philippe-Auguste, après la bataille de Bouvines (1214), il y eut comme un éveil de conscience nationale, tant fut éclatante, par tout le royaume, la joie de cette victoire remportée sur une coalition européenne; et, d'autre part, le honteux règne de Louis XV, s’il nous fit perdre l’Inde, la plupart de nos possessions aux Antilles et le Canada, eut la chance, comme l'a joliment dit M. Ledrain, d'ajouter «au grand manteau de territoire une pièce qui manquait, la Lorraine » (1); mais, jy insiste, cette œuvre d'extension géographique, la royauté n'avait pas réussi à la compléter par lunification politique et morale de la France ; et M. Ledrain, attribuant la chute de la monarchie à
(1) Article cité par M. Cuarces Maurras dans son Enquêle sur la Monarchie (deuxième fascicule).