La représentation des aristocraties dans les chambres hautes en France : 1789-1815
8 INTRODUCTION
termédiaire, de rechercher dans la nation, des corps intermédiaires entre l'individu, réalité primordiale, et l'État, la plus haute des entités collectives, — de les rechercher où ils sont, c’est-à-dire dans les associations locales ou professionnelles, autorisées, suscitées ou organisées par les lois, — et de leur donner une représentation dans la Chambre haute ?
C'est par l’examen de ces questions que lon aurait clos cette étude, si des circonstances accidentelles n’en étaient venues interrompre dès le début les développements nécessaires. Volontairement restreints à ce qui concernait le principe de la représentation aristocratique dans les Chambres hautes en France et ses applications, à peine ces développements ont-ils pu atteindre les premiers projets et les premières expériences, sans prétendre dépasser ce que des documents, qu'on s’attacha du moins à recueillir parmi les moins vulgarisés, pouvaient immédiatement révéler (1).
(1) Le nombre de ces documents et leur valeur le plus souvent toute spéciale au point sur lequel ils sont invoqués nous a déterminé à ne pas donner, de cette étude, une bibliographie générale. La suite des notes, en effet, constitue dans l’ordre nécessaire cette bibliographie, dont une récapitulation distincte eût été, par conséquent, inutile.