La Serbie agricole et sa démocratie
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n'aura pas atteint la somme de 2 millions de francs. Les associations coopératives serbes ont procuré à leurs membres, dans la période allant de 1900 à 1910, environ 12 millions de franes de crédit qui ont été employés, sous le contrôle des asssciations à l'achat de bétail, de semences, d'engrais, d’instruments agricoles, ainsi qu’à la plantation de vignes, à l'achat de terres et à la libération des dettes. Le chiffre des affaires des associations coopérati- | ves serbes est d'environ 50 millions de francs par an: Dans les considérations qui précèdent nous avons essayé d'indiquer les institutions qui ont le plus contribué au maintien de la petite proprièté agricole et nous avons vu que certaines d’entre elles ont disparu et que d'autres se sont souvent montrées inefficaces. Il en résulte qu'il existe déjà un srand nombre de petits cultivateurs dont les entreprises ne battent que d’une aile. Ils deviennent toujours plus nombreux ceux qui sont obligés, pour subvenir aux besoins de la famille, d'aller chercher du travail dans les usines et les mines, de même que ceux qui oftrent leur service à l'État pour garder les routes ou les voies ferrées. Les demandes de ces places étaient particulièrement nombreuses ces dernières années. C’est là un signe évident du malaise qu'éprouvait le petit cultivateur. À l'Occident, dans certains pays où l'industrie est prospère et où les usines, disséminées partout, sont susceptibles de procurer aux particuliers un revenu complémentaire, l'existence du petit cultivateur est assurée, alors même que la superficie de sa terre ne dépasse pas 1 hectare. Il est surtout ainsi, quand la proximité des grandes villes, l’abondance en engrais et les capitaux permettent une