La Serbie
Samedi 2 Mars 198 — N9
A SERBIE
SR
sont déclarés pour le programme national Le même plébiscite national a lieu dans les autres contrées yougoslaves. L’Istrie, la Dalmatie, la Bosnie-Herzégovine et suntout la Croatie et la Slavonie élèvent leur woix.
En Croatie, les étudiants de l’Université et même les collégiens se jettent dans la politique et envoient des memorandums signés par eux au club yougoslave. [Les blessés des hôpitaux militaires se déclarent pour l'union nationale et assurent les députés yougoslaves de leur confiance illimitée dans la lutte qu'ils poursuivent pour l'indépendance du peuple yougoslave. Les prêtres catholiques avec leurs évêques en tête font de même.
Le$ rangs des combattants yougoslaves deviennent de jour en jour plus denses et constituent une formidable organisaltion-qui défie les baïonnettes et les gibets de la Monarchie.
Les richesses et les revenus économiques de la Serbie
Les paroles suivantes, prononcées dans
une assemblée slovène par le maire de la capitale de Slovénie, Liobliana, le docteur Ivan Tavtchar, président du parti progressiste, éclairent bien la résolution des Yougoslaves :
« Bien qu’il y ait eu en Autriche déjà trop de pendaisons et de massacres, nous n'avons pas peur que ce régime recommence de nouveau. On dit qu’il est doux de mourir pour sa patrie et, assurément, il n’est pas moins digne de mourir pour son propre peuple. Nous prierons seulement le premier ministre autrichièn de ne perséculer que nous les vieillards, qui n’avons que peu de jours à vivre encore. En supportant toutes les persécutions, nous penserons : Qu'’importe si nous lombons, le peuple vivra toujours. »
(Le « Slovenski Narod » du 4 février).
jusqu'aux guerres de 1912-13 par Kosta STOYANOVITCH, ancien Ministre du Commerce serbe
I
Pour avoir un tableau approximatif des richesses de la Serbie et de ses biens tombés aux mains de J'envahisseur en 1915, nous devons prendre en considération deux situations : d'abord celle qui va jusqu'aux guerres de 1912-13, et ensuite celle, d'ailleurs caractéristique, de la Serbie agrandie à la suite des guerres \de 1912-13.
1. — La surface de la Serbie d'avant 1912 était de 48.000 km2 et sa population comptait trois millions d'habitants. Sur cette surface, deux millions d'hectares environ consistaient en terres arables, Si nous posons que le tiers de ces terres arables, vergers, vignes, chicorières et terres dans les contrées de la Morava, du Danube et de la Sava) vaut 1500 francs par hectare, la valeur totale de ces 700.000 hectares est de 1.100.000 de francs. En comptant le reste de eux tiers (les terres ensemencées de blé, de maïs et les pâturages) à 500 francs l'hectare il en ressort que ces deux tiers des terres de la seconde catégorie valent ‘700 à 800 millions de francs. Donc la valeur totale des terres arables peut être estimée à 1.700.000 ou 2.000.000 de francs.
Si nous trouvons que sur ces deux tiers de terres arables de seconde catégorie, les Hblés, le foin et les autres fourrages donnent un revenu brut de 150 à 200 francs par hectare y compris le revenu de la valeur des journées, des salaires, du travail des bêtes ‘de sommes ainsi que Ja valeur de la semence et des instruments aratoires, alors le revenu des terres de seconde catégorie (1.200.000 hectares) représente, d'après le prix ci-dessus mentionné, une valeur «de 260 à 300 millions de francs.
Les revenus des terres arables de seconde catégorie dont la surface est de 700.000 hectares peuvent être évalués à 600 francs par hectare, en comprenant ici aussi: les revenus comme valeur de Journée, des capitaux en instruments aratoires, en bétail et en semence; tout cela fait un revenu brut de 420 millions de francs.
D'après ce que nous venons de dire, le revenu brut des terres arables de eux catégories est de 700 millions de francs par année.
2. — La seconde branche des forces économiques de la Serbie fut, par ordre d'importance, celle de l'élevage du bétail.
Nous pouvons dire avec exactitude que la Serbie avait 1 million de bétail à cornes, 100.000 chevaux et ânes, 1 million de pores, 5 millions
de moutons et brebis, 6 millions de volailles. En. comptant la tête de bétail à come 250 fr. de porc 60 fr., 10 fr. de miouton ou brebis, 1 fr. de volaille, le capital total est de 370 à 400 millions de francs. L'exportation du bétail et de ses produits alteignait ces dernières années 30 à 40 millions de francs par année. Si nous disons, par conséquent, que c'est le cinquième de la production, alors le revenu brut annuel peut être évalué à 120-200 millions ‘de francs environ.
2a). — Sur 600.000 contribuables en Serbie; la plupart qui s'occupaient de Ta ‘culture du soi et de l'élevage étaient les petits propriétaires fonciers de la classe campagnaride. Le revenu de la main-d'œuvre, en comptant pour chaque contribuable deux à trois personnes, les enfants audessous de huit ans étant exceptés, est celui de 1.800.000 travailleurs. Le gain brut des terres et du bétail revient à 1.500 fr. par contribuable, Si nous prenons la population de travailleurs pour 2.500.000, le gain brut est de 400 fr. environ par travailleur. Ces revenus bruts se perdent ou se cachent dans la nourriture de la population, du bétail, dans La valeur de l'inx dustrie à domicile qui satisfait à la plus grande partie des besoins de la classe campagnanie, Dans ce revenu, tout est compté, celui de l'in: tallation, . de logement pour le bétail, pour la nourriture et autres, ce qui peut atteinÿre un. chiffre de 20 à 30 millions de francs.
Les terres arables et le bétail représentent un capital valant 2,100 millions de francs. La collaboration de la population campagnarde, en s’appuyant sur ce capital, donne un revenu brut annuel de 850 à 900 millions de francs, c’est-à-dire 40 0%. Si l'on pose que l'entretien de la popufflion et ‘du bétail coûte 600.000.000 de francs par année et que les deux Uers des budgets d'Etat, de communes, d'arrondissements et de départements représentent 50 millions de francs à la charge de la population campagnarde de 2.500.000, alors l'accroissement des richesses ; en bétail, en instruments aratoires, en étables, etc. représente 200 millions de francs environ, ce qui revient à 10 % de la valeur totale des terres et du bétail.
3, — La population urbaine occupe en somme trois branches de d'économie: l'industrie, les métiers et Le commerce. Le nombre de population urbaine est de 450 à 500.000 âmes, dont 100.000 sont des contribuables. Si l’on déduit de ce nombre 20.000 fonctionnaires d'Etat, il reste 80.000
contribuables dont nous, nous oceuperons comme d'un, facteur productif.
3a). — La Serbie comprend 30.000 artisans vivant tous dans les villes. Leurs capitaux enr gagés dans les instruments et outils sont insignifiants, de sorte que toute la production s’est faite grâce plutôt à leurs capacités physiques ét intellectuelles qu'aux moyens de production. Le revenu brut des inétiers varie de 15 à 30 millions de francs, 1/8 provient du capital engagé et 7/8 de la main-d'œuvre. . H 8b). — Le capital engagé dans l'industrie pour l'installation représente une valeur de 200 à 250 millions de francs. Les principales branches d'industrie en Serbie sont: les brassericb, au nombre de douze: les mines de charbon et de métaux, les fabriques de tissus, les moulins à vapeur et à eau, les usines de métallurgie, les ateliers pour la fabrication du bois, etc. Le ca pitel en, circulation pour la main-d'œuvre et pour la matière première atteint la même somme que Jes capitaux engagés dans les installations. Le revenu brut doit être, par conséquent, sans compter la valeur des matières premièers pour la
fabrication, 20 à 25 0%, c'est-à-dire 50 millions de francs. de y 3c). — Dans le commerce et dans ses autres
branches sont engagés 50.000 hommes. Le capital des établissements des banques privées el privilégiées est de 150.000.000 de francs. Nous avons 160 établissements de banque avec un capital de 50 millions de francs et avec une somme égale de dépôts. Si l'on pose que le capital engagé dans le commerce et les branches analogues se monte à 1.500 fr. par personne, on doit ajouter aux 150 millions encore 80 millions ce qui fait un total de 230 à 250 millions de francs comme capital d'échange. Ce capital sert à l'échange intérieur et extérieur de la Serbie. L'échange dans les différents établissements de banque est de 5 milliatds par année, et le revenu net est de 6 à 80%, c'est-à-dire de 30 à 40 millicns de francs environ par année.
L'exportation atteint 120 millions de francs par année et l'importation 80 millions, ce qui donne un bilan, total de 200 millions de francs. En admettant que la consommation individuelle de la population urbaine de 500.000 est double de celle de la campagne, alors la consommation de 400 îr. par personne donne un échange entre les villes et la campagne et entre les villes et l'étranger qui monte à 200 millions de francs. Si nous posans quelle bénéfice dans le commerce est de10 0/0, le revenu brut des commerçants est alors de 20 millions par année.
Les 50.000 travailleurs engagés dans le commerce, à part les crédits et autres affaires d'en: tremises, représentent un revenu brut de 60 millions de francs environ par année.
Le revenu brut de tout le commerte et de toute l'industrie peut être estimé à 150-180 millions de francs par année, y compris les revenus des loyers, des installations et des immeubles, qui sont de 40 à 50 millions de francs. On voit, selon les données que nous avons exposées, que nous n'avions tenu compte que du comimerce dans une de ses branches, celle du crédit en Serbie. En, ce qui concerne les communications et le commerce en général, ils font partie des biens des communes, des arrondissements, des départements et des äinstitutions d'Etat dont nous nous woccuperons plus lioin.
4. — La valeur des immeubles privés.
Belgrade, capitale le la Serbie, tient le premier rang parmi les plus riches villes serbes. À Belgrade, il y a douze à quinze mille ioyers. Si nous prenons comme valeur moyenne de chacun 20.000 fr., alors la valeur totale de tous les immeubles, sans compter le terrain, est de 240 à 300 millions de francs. La surface occupée par les immeubles est de 2.000 hectares environ. En estimant à 10 fr. le mètre carré, la valeur totale en, est de 200 millions fe francs. La valeur «des propriétés mobilières atteint un tiers de celle des immeubles. Donc la valeur totale de la ville de Belgrade est de 600 millions ie francs.
“SoniS 750 millions. Si,
L'ensemble de toutes Les autres villes on Serbie, dont la population est de 400.000 habj. tants, aurait 80.000 foyers envron En prenant ccmme prix moyen de chaque appartement 3.000 fr, plors leur valeur totale est de 24) millions de francs. La surface affectée à ces im. meubles, avec les cours, est de 10.000-20.000 her. tares. Si Mhectare est évalué 5.000 fr., la ya. Jeur des terrains occupés par les bâtiments dans les villes, représente une valeur de 100 mi. lions de francs. Si nous prenons la valeur des propriétés mobilières, 1.000 fr. par foyer, alor la valeur totale des propriétés mobilières dans l'intérieur du pays représente une valeur qui varie entre 80 et 100 rhillions de francs. La va. leur des immeubles et meubles dans les villes de la Serbie, sauf Belgrade, est di 500 millions de francs.
La valeur ‘des immeubles et meubles, y compnis célle du terrain, joccupè par Tes immeubles, dans les villes de l'intérieur et de Belgrade, est de 100 millions de francs.
Si nous admettons que les propriétés de la campagne comprennent 500.000 maisons et que chaque maison avec les dépendances vaut 1.500 fr, nous avons alors pour valeur totale de ces mai. d'autre part, nous pre. mons comme valeur des propriétés mobilières un sixième de celle des immeubles, il en ressort que les propriétés mobilières de la campagne valent 250 millions de francs. Le terrain, avec les cours, occupé par ces maisons est de 100.000 hectares. En tenant compte de la valeur de ce parcelles qui a €té déjà comprise plus haut, quand nous parlions de terres arables, il en ressort que la valeur de ces terrains peut être élevés de 50 à 80 millions de francs.
La valeur totale des villages et des hameaux, avec toutes les installations et les cours, peut être évaluée à environ 1.700 millions de francs.
(A suivre.)
La Conférence socialiste de Londres
Nous trouvons dans « Le Pays » le texte complet du mémorandum voté à la conférence des socialistes alliés, dont nous extrayons les passages concernant la question yougoslave :
« La Serbie, le Monténégro, la Roumanie, l’'Albanie et tous les territoires occupés par des forces militaires doïvent être évacués par l'ennemi, »
Puis, plus loin, le mémorandum dit:
« D’un autre côté, la conférence ne peut pas admettre que les demandes d’indépendance des Tchéco-Slovaques et des Yougoslaves doivent être considérées comme des questions pouvant être réglées par des décisions purement intérieures,
« L'indépendance nationale devrait être accordée à tout peuple qui en fait la demande, selon le règlement élaboré par la Ligue des Nations. Ces communautés devraient avoir la faculté de déterminer leur groupement en fédérations, selon leurs affinilés et leurs intérêts, et si elles en ‘dé cident ainsi, elles doivent être libres de substituer une libre fédération des Etats du Danube à lempire austro-hongrois, »
Nous mous félicitons de ce que les s0-
cialistes alliés se font une idée nette et
juste de notre question nationale, La question yougoslave, en effet, ne peut pas être résolue par des mesures d'ordre intérieur de la Monarchie austro-hongroise.
figure grandit encore dans l'imagination des hommes.
FEUILLETON
La SERBIE ET SON EFFORT NATIONAL
PAR ÊTIENNE FOURNOL
Nous détachons du livre remarquable de M. Fournol qui vient de paraître, La Succession d'Autriche, et dont nous parlerons plus amplement à la première occasion, les lignes suivantes consacrées à la Serbie et à l’effort serbe : "
Parmi tant de peuples foulés où égorgés, de [a mer du Nord au Golfe Persique, j'accorderais à la Serbie la palme du martyre. Palme disputée et jugement difficile. Car de la Belgiuqe violée où de la Roumanie écrasée, de la Pologne affamée ou de l'Arménie exterminée, — j'en passe — quel sort fut plus affreux, ou quelle destinée plus cruelle? Cest pour mous et pour l'Histoire une douloureuse question. Mais à part A mauvais traitements communs à toutes les victimes des Germains, mille tourments politiques sont sortis de la guerre pour la Serbie plus infortunée. Pour le peuple serbe les difficultés ont si de tous les points cardinaux, de toutes les pointes de la rose des vents, et toutes ses frontières lui sont contestées par tous Ses ‘voisins. |
Toutes ces épreuves, les Serbes les ont surmontées par leur ‘héroïsme, accumulant des réserves de gloire pour la patrie future, Même parmi de si nobles malheurs, même parmi les prodiges de notre temps, la deuxième épopée serbe, celle du vingtième siècle, frappera et éblouira limagination des âges. Aux premiers jours du vingtième Siècle, le régime serbe était tenu pour l’un des cas les plus tristes de la pathologie politique du monde. La chancellerie de Vienne et les barons magyars, habiles et-tenaces compères, entretenaient avec soin le virus de la corruption qu’ils faisaient couler dans le sang national et qui atteignait la Cour et le Parlement. Vint le règne de Pierre Ier Karageorgevitch, qui a donné à sa patrie
plus de douleur à la fois et plus de gloire que n’en peut contenir une tragédie vortie d’un cerveau humain, Or, c'est de douleurs et dé gloires que Sera nourrie toujours l’histoire d’un peuple, tant que les hommes resteront sensibles à la grandeur de limagination. Derrière la grille de cette petite villa écariée de Salonique, que d’épopée, que de lyrisme rayonnent autour de la figure de ce roi perclus, attendant aux portes du royaume que ses ancêtres, il y-a un siècle, arrachèrent au Turc!
La politique de Milovarovitch et l'alliance balkanique, Kumanovo et la ténacité du voïvode Putnik à la Bregalmitza doublent le territoire de la Serbie. L’Autriche étouffe de dépit: cest pour séparer à jamais de leurs frères serbes ses Croates, ses : Dalmates et ses Slovènes frémissants qu’elle déchaîne cette guerre devenue la guerre de l’humanité; et c’est cette guerre qui a fait “entrer l’idée de la fraternité yougoslave dans la conscience universelle, et bientôt dans Ja réalité politique. D'abord ie petit peuple résiste au grand Empire, puis il plie sous le nombre, et tout paraît perdu. Maïs aussitôt l'ombre de Marko Kralievitch semble marcher en tête des troupes serbes; le vieux Roi paraît, le fusil de Karageorge à la main. Les Im'périaux battus fuient en désordre, aban-
donnant en terre serbe leurs canons et des milliers de:
frères slaves, tchèques et slovènes, libérés die l’aigle autrichienne. Durant près d’une année les Serbes montent la garde sur le Danube et sur la Drina, chantant dans leurs montagnes leurs admirables chants de gloire et de triomphe, Enfin la trahison bulgare, la confusion de l'Europe et la brutalité germanique consomment la ruine; l’armée française tente pour sauver la Serbie une marche inutile. Les troupes serbes s’écoulent, hélas! par les sentiers d’Albanie qu’elles avaient descendus victorieuses trois années auparavant pour être arrêtées sur les rives adriatiques par l'Autriche jalouse et l'Europe alors docile, Une carriole emporte, à travers les cahots et les ravins du pays skipe, le roi Pierre, le roï de Shakespeare, dont. la
«
D'une telle histoire la légende sort de toutes parts. Déjà l’on conte qu’au jour où l’armée serbe, dans l première guerre balkanique, rentra dans Prilep qui garde le tombeau de Marko Kralievitch, le brave dont six siècles ont chanté la légende, le héros se dressa hiors de sa! tombe, comme les prophéties l’avaient annoncé au peuple. Aussitôt, aux soldats serbes qui l’entouraient, Marko demanda: « Qui commande ici?» On lui dit le nom du colonel placé À la tête des troupes de Prilep, officier comme lui célèbre dans toute l’armée par sa bravoure, sa valeur militaire et son intempérance. À ce nom: « Je puis donc
dormir, dit Marko; il w’y auraïl pas à Prilep place pour .
nous deux. »
Ne pensez-vous pas qu'Etienne Douchan, le grand emp! reur Serbe, et Lazare qui succomba à Kossovo sous les ruines de la patrie peuvent dormir tranquilles? Sous le règne de Pierre Karageorgevitch, la gloire de la Serbie, Son infortune et sa corstance ont retenti assez loit pour qu'elle soit assurée d’en trouver les bénéfices dans une paix qui sera fragile si «elle ne satisfait pas la cons cience du monde, |
+ * *
Réserves de gloire où la Serbie puisera et trouver? le courage de faire face aux difficultés politiques qui las saillent de tous les côtés. Loin que je sois surpris ‘quê la politique serbe ait quelquefois bronché parmi tant d'obstacles, Tadmire que les divisions intérieures n'aient pas déchiré davantage la nation. Au moment où la guerre de 1914 a éclaté, la Serbie venait d'acquérir les pays du Vardar. Dans le même moment, les pays
slaves d'Autriche dendaient les bras vers Belgrade. Ainsi …
la Serbie attirait à elle les peuvle: Sdoni d
7 peuples macédonjiens, et d le même temps les peuples entre Drave et Save étaient attirés vers elle. Sur cette terre serbe où il pousse aut? de légendes que de fleurs sauvages, on raconte qu'étant
|
D