La terreur à Paris

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la tyrannie criarde d’une bande de coquins soldés qui, dans les tribunes, usurpent le nom et les fonctions du peuple souverain, et qui, dirigés secrètement par un petit nombre de démagoques, gouvernent cette malheureuse nation. »

Il avait déjà dit auparavant :

« Par la pression de l'émeute, Paris fait la loi à la Convention et à toute la France... Il est évident que quoique tous les départements de la France aient en théorie une part égale dans le gouvernement, pourtant, en fait, le département de Paris s’est approprié à lui seul tout le pouvoir du gouvernement*. »

On protestait parfois.

Le 11 octobre 1792, vers le mème moment par conséquent que Moore notait ses observations, le citoyen Lanchon écrivait au président de la Convention nationale :

De sa pleine autorité, la section de 1592 a arrêté, le 5 de ce mois, que les personnes en état de domesticité pourraient voter dans nos assemblées primaires... 13 serait bon que la Convention nationale trouvât moyen de persuader aux habitants de Paris qu'eux seuls ne composent pas la République entière. Cette idée, quoique absurde, ne laisse pas de se réaliser tous les jours *.

Mais, malgré ces résistances et ces protestations, une poignée de canailles, un ramassis de quelques

: 20 octobre 1792. 2 Schmidt. Tubleaux de la Révolution Française.