La terreur à Paris
LES MAITRES DE PARIS 0
Un jacobin à la tribune : « Nous serons un peuple de dieux ! » Grégoire à la Convention :
« J'assure que, pendant les premiers jours, l'excès de la joie m'ôta l'appétit et le sommeil. »
« J'ai entendu, dit Mercier ?, un orateur s’écrier dans une section et je l’atteste : «Oui, je prendrais ma tête par les cheveux, je la couperais, et, l’offrant au despote, je lui dirais : Tyran, voici l’action d’un homme libre! »
« Nous ferons un cimetière de la France, disait Carrier, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière°... »
Paroles de Leclerc, député, aux Jacobins :
« Il faut établir le machinavélisme populaire; il faut faire disparaître de la surface de la France tout ce qu'il y a d'impur..…...#.»
Jean Bon Saint-André, annonce que « pour établir solidement la République en France, il fallait réduire la population de plus de moitié *.
‘ Gette joie provenait de l'abolition de la royauté.
2 Nouveau Paris, 1, 13.
# Buchez et Roux, XXXIV.
+ Séance du 12 mai 1193.
La Révellière-Lepeaux. Mémoires, I. Le 29 février 1792, Lacépède dénonçait en ces termes l'ignoble canaille révolutionnaire qui terrorisait alors Paris : « 20,000 coquins, la marque sur le dos, (des galériens) passent le jour dans les tipots, les spectacles, au Palais-Royal et dans les cafés. »