La terreur à Paris

lard Æ

LA TERREUR A PARIS

Les scènes de folie aux Assemblées sont parfois bien amusantes :

& M. Piorry, au nom de citoyens pauvres mais vertueux, dépose deux paires de boucles avec cette devise : « Elles ont servi à contenir les tirants de mes souliers sur mes pieds ; elles serviront à réduire sous eux, avec l'empreinte et le caractère de la vérité, tous les tyrans ligués contre la Constitution 1. »

Anacharsis Clootz— « Mascarille Timbré » — fait une adresse aux Français ainsi conçue :

« Dieu débrouilla le chaos primitif ; les Français débrouillèrent le chaos féodal. Dieu est puissant et a voulu : nous sommespuissants et nous voulons. Plus le théâtre de la guerre sera grand, plus le procès des plébéiens contre les nobles sera terminé promptement et heureusement. Il nous faut des ennemis. La Savoie, la Toscane, et vite, vite: ! »

Il oublie de dire qu'illeur aurait fallu des douches à tous !

Ils se croient tous des hommes d'Etat, doués du plus grand génie politique.

Louvet écrit :

« J'étais de ces philosophes hardis, qui avant la fin

4 Moniteur, XII. Séance du 21 mai 1792. ? Moniteur, XI. Séance du 21 janvier 1792,