La terreur à Paris

LES MAITRES DE PARIS Si

quelquefois la nécessité de conserver son influence pour des circonstances importantes. Quelquelois aussi on affectait de dire et on le disait de bonne foi : « Qu'importe ? 11 faut les laisser dire, il ne faut pas les irriter. Ils se font connaitre, ils s'usent. » Il n'est pas d'ineptie ou de faiblesse dont je n’aie été témoin et patient. J'ai honte de le dire, et j'en ai le cœur navré, je n'ai pas un homme à citer ; tous déplorant le sort des choses, voyant l'avenir sous des couleurs telles que pouvaient les faire peindre ou présager les circonstances, mais trop atterrés du présent ne trouvant plus dans leur âme un seul ressort : ce n'élait que la péleur de la frayeur et l'abandon du désespoir !.»

« Oh! s'écrie M" Roland, s'ils avaient eu mon courage; ces êtres pusillanimes (il s'agit des députés girondins), ces hommes qui n'en méritent pas le nom, dont la faiblesse se couvre du voile de prudence! Ils ont temporisé avec le crime, les lâches, ils devraient tomber à leurtour; mais ils tombent honteusement, sans être plaints de personnes, et sans autre perspective dans la postérité que son parfait mépris. »

Jlest bien entendu que la religion fut une des premières puissances à laquelle les révolutionnaires attaquèrent.

Par décret du kavril1792, toutes les congrégations séculières ou ecclésiastiques telles que les prêtres de Saint-Sulpice, de l’Oratoire, de Saint-Lazare, du

‘Mes dernières vensées, Mémoires de M°% Roland.