Le drapeau du 27e régiment d'infanterie
HOHENLINDEN
ë A campagne de 1799, terminée par l'extermination des Russes à Zurich, venait de sauver la France de la seconde
3), coalition. Les finances épuisées, l'administration publique désorganisée par les luttes politiques, commandaientdenous en tenir à un si beau résultat ; aussi le premier consul, dès son avénement (10 novembre), s'empressa-t-il de notifier aux puissances ses intentions pacifiques. Mais seules la Russie et la Prusse nous tendirent la main ; l'Angleterre et l'Autriche avaient fait des réponses insolentes ou évasives. Dès lors que la paix de l'Europe ne pouvait être obtenue que par des victoires, Bonaparte se décida à reprendre la lutte ; deux armées se formèrent aussitôt, dont l’une, réunie à Dijon, allait, sous ses ordres directs, prendre le chemin des Alpes, pendant que la seconde, confiée au général Moreau (1) (4) La 27 Demi-Brigade de Ligne (3 bataillons, effectif, 2.276 hommes) faisait partie de la 2% division de l'aile gauche de Moreou, qui, avec le général Sainte-Suzame, franchit isolément les défilés de la Forèt-Noire par
le Nord et resta sur la rive gauche du Danube (flanqueurs de gauche) pendant la première partie de la campagne.