Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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les paysans avaient pris position dans les ‘châteaux de la noblesse et se disposaient à marcher à l'assaut de la ville, l'émotion fut grande à Gênes. La défense, en effet, n'en était rien moins qu'assurée et on redoutait une active coopération en dedans des murs. Le gouvernement, dans ces conjonctures difficiles, s'aboucha avec Faypoult et, d'accord avec lui, requit le général Duphot de se mettre à la tête des troupes et de combattre pour sa défense.

Le temps pressait. À la hâte Duphot réunit une colonne mobile de dix-huit cents hommes, l'encadra d'une soixantaine de militaires français qui se trouvaient à Saint-Pierre-d'Arena, franchit le Bisagno et, à la faveur de la nuit, marcha contre les rebelles. Il les repoussa sans peine jusqu'à la montée qui aboutit à SanFrancesco d'Albaro. Mais là, les paysans, fortement retranchés dans le palais Paradiso, tinrent la colonne en échec. Duphot dut se retirer et attendre le jour.

Le 5, à quatre heures du matin, soutenu par le canon qui, des remparts de Sainte-

Claire, battait la colline, il attaquait de nou-