Le métabolisme de base et l’homéothermie
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n'a été nullement et d’aucune façon adapté à cette fonction ? Les données expérimentales ne parlent pas en faveur d’un métabolisme de base qui aurait chez tous les homéothermes la même valeur en fonction de leur surface («loi des surfaces »). Certains faits parlent, par contre, en faveur de son adaptation au pouvoir déperditeur calorique de la surface corporelle. L'homéothermie étant fonction à la fois de la surface déperditrice de chaleur, du pouvoir déperditeur de cette surface, de la température du milieu et de la température de l’homéotherme, une adaptation du métabolisme de base, plus ou moins complète, à tant de facteurs ne peut être exprimée par une loi simple. Il appartient aux recherches futures de déterminer la part que différents facteurs ont eue dans la fixation du métabolisme de base au niveau que nous constatons.
49 Des raisons profondes d'organisation et de structure morphologique et chimique imposent à l'organisme une dépense énergétique fondamentale fonction de leur surface. Cette loi des surfaces, qui serait à la base de l’énergétique des homéothermes, aurait été plus ou moins déformée par l’adaptation de sa calorification minima aux besoins de l’homéothermie. 5° De nombreux faits connus en physiologie montrent que le métabolisme de base n’est pas le minimum d'énergie absolument indispensable au maintien de la vie, mais que c’est le minimum nécessaire au maintien de la fonction d'homéothermie, Aussitôt que cette fonction a été supprimée d’une manière ou de l’autre, la dépense énergétique tombe considérablement au-dessous de la valeur du métabolisme de base, sans que la vie en soit irrémédiablement compromise.
BIBLIOGRAPHIE
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