Le Monténégro contemporain : ouvrage orné d'une carte et de dix gravures

224 LE MONTÉNÉGRO CONTEMPORAIN.

Dans le malheur ne te contente pas de pleurer, mais cherche le remède.

On achète les outils, on laisse le métier.

Quand tu mens, fais en sorte de ‘croire que tu dis la vérilé,

Quand le renard s'arrête il ouvre l'œil.

Les promesses ne consolent que les fous.

Tel le nid, tel l'oiseau.

Qui crie Le plus, travaille le moins.

Telle la semence, telle la récolte.

Quand la brebis bêle, elle perd une bouchée.

Mets un fou dans le mauvais chemin , il le suit.

La mer n’a pas besoin de sel,

Les fous bâtissent les maisons, les sages les achètent.

La selle n’est pas pour l'âne.

Mieux vaut une drachme de bonne fortune que mille livres d’or.

Qui s’éveille de bonne heure a le sort propice.

Marie-toi avec les oreilles et non avec les yeux.

On n'obscurcit pas le soleil avec la paume de la main.

Quelque peu qu’il craigne une chose, l'homme s'en garde beaucoup.

Même aux fous le dommage fait ouvrir les yeux.

L'eau et le feu sont de bons serviteurs, mais de mauvais maitres.

Dans l'étranger tu ne trouveras jamais un autre toimême, Si tu vas complimenter Le loup, mène avec toi les chiens.

Qui juge vite, vite se repent.

Au renard fatiqué, la queue même est pesante,

Qui ne se venge ne se sancifie.

Le braiment de l'âne ne glorifie pas Dieu.

Qui a été mordu par la vipère a peur aussi du lézard.

Dans les villages éloignés, où les coutumes de l'hospistalité ne se sont point encore refroidiès au contact trop