Le Monténégro contemporain : ouvrage orné d'une carte et de dix gravures

CEL SAN A2 NES CSA NET Re

es confins que se trouve le petit port de Spizza, dont ion, convoitée, et dit-on, réclamée à plusieurs

tripl la possess reprises P | débouché qui lui soit possible sur l'Adriatique, la re-

ar le Monténégro, ouvrirait à celui-ci le seul

vendication des Bouches de Cattaro n'étant pour la rincipauté qu'un rêve irréalisable dans la situation actuelle de l'Europe.

Du point où la frontière est devenue austro-monténégrine, elle remonte presque en droite ligne au nord, jusqu'au point d'où nous l'avons supposée partir, c'est-à-dire jusqu'à Klobuk, ne projetant qu'un angle de peu d'importance entre les Krivosije dalmates et les Korjenici herzégoviniens. Dans ce dernier parcours, elle rencontre la forteresse autrichienne de Présièka, puis, franchissant la montagne de Mirotch, elle passe au dessus de la ville de Gattaro dont elle domine la citadelle et les forts, arrive à Oraovats et atteint le fort autrichien de Dragaï qui commande les Krivosije; ici elle contourne la plaine célèbre de Grahovo, et faisant un petit coude au sud-ouest, elle redescend vers la montagne de Voutchi Zoub (dent de loup), où nous retrouvons encore de triples confins formés par la Dalmatie, l'Herzégovine et le Monténégro. La frontière reprend ensuite sa direction vers le nord-ouest pour atteindre Klobuk.

La délimitation que nous venons de reproduire, telle qu'elle résulte du travail de la commission internatiomale de 1859, ne saurait être considérée comme propre à fixer dans l'avenir les limites définitives de La principauté. Ge n’est en effet que par exception que nous Y voyons des confins bien naturels et surtout indiscutables, tels que ceux de la Zéta et de la Sitnitza. Le plus souvent ce ne sont que des crêtes peu abordables et sur-