Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

168 POÉSIES

Vous seulsles faisiez vivre, et pour prix de vos peines, Ils vous faisoient monrir sous le poids de vos chaînes. Gitoyens, nos amis, nos frères, nos égaux ,

Réparez votre injure et plaignez vos bourreaux.

Publicola dans Rome affranehit les esclaves, Notre sénat de même a brisé leurs entraves; Imitant les vertus de ce législateur,

Il vient de s’élever à la même hauteur. Vive, vive à jamais le Sénat publicole.

Surun esquif léger qu’il s’élance, qu’il vole, Celui qui d’entre vous, amant de son pays, À vu la bberté triompher à Paris! Qu’il aille raconter cette grande victoire Aux rives de l’Usaque et sur la rive noire; Qu'il s’'avance en criant : liberté ! liberté ! Qu'il entre sous le toit par le pauvre habité, Sous le palais du riche, et que dans son ivresse Y fasse retentir les chants de l’alégresse; Qu'il arrête la main du barbare piqueur Prêt à frapper l’esclave; et qu’au nom du vainqueur De la loi qui peut tout, il dise : téméraire ! Les tyrans sont détruits, et cet homme est ton frère, Respecte les décrets du peuple souverain.

Et vous qui gémissiez sous an sceptre d’airain, Vous, épouses des noirs, mères infortunées, Quï couliez dans le deuil vos plus belles années, Vos lâches oppresseurs, vos bourreaux insolens Ne vous forceront plus d’étouffer vos enfans..……

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