Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
disant qu'il ne fallait pas faire de prisonniers et qu'on devait tuer tous ceux qui se rendaient. Ce sont ses
camarades qui lui ont dit cela. Mais cet ordre aurait été TÉVOqUué. )
N° 29, du de régiment d'infanterie bulgare : « Les officiers disaient que les Serbes maltraitaient les gens et qu'il fallait se venger. Le sous-lieutenant Topaloff a déclaré qu’il y avait un ordre disant qu'il ne fallait pas faire de prisonniers et qu'il fallait tuer tous les Serbes. »
No 30, du 29° régiment d'infanterie \bulgare : « Le témoin a entendu dire qu'après la prise de Vrania le colonel Abadjieff a ordonné de tuer 100 à 150 prisonniers serbes. » (C’est probablement ce colonel que men-
tionne le document de la seconde armée à la place du .
lieutenant-colonel Rainoff).
No 34, du 3° régiment d'infanterie bulgare : « Le témoin a vu des prisonniers serbes dans les gares. Il sait qu'on maltraite les prisonniers serbes à l’arrière. Ce sont surtout les officiers allemands et bulgares qui font cela. Les prisonniers russes sont aussi maltraités que les autres. On les force à travailler beaucoup. En général, les officiers se comportent très mal et des prisonniers serbes
se sont plaints à lui tout spécialement des- officiers allemands. »
No 32, du 21° régiment d'infanterie bulgare : « Le témoin a vu des prisonniers serbes en Bulgarie. Ils sont employés à toutes sortes de travaux. Ces prisonniers sont en général mal habillés et, lorsque leurs vêtements tom. bent en loques, on leur donne de vieux uniformes bul-
gares. Le témoin sait qu'on maltraite les prisonniers roumains. » ;
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