Les Croates et l'Autriche-Hongrie
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se maintenir sur la base du compromis hongrocroate. Le second groupe des Croates de Bosnie, « Zajednica », conduit par les Franciscains, sous Vinfluence de M. Korosec et Krek, adhéra, déjà le 3 septembre, à la déclaration du Club Yougoslave, exigeant le rétablissement de la constitution et l’amnistie générale pour tous les Bosniens et Herzégoviniens qui se trouvaient en prison. « Mes pourparlers à Zagreb et à Sarajevo, disait M. Korosec, m ont convaincu que l’idée de l'union nationale de tous les Yougoslaves a pris une racine profonde. » Peu de temps après, le 15 septembre, le prince évèque Antun Bonaventura Jeglic avec son clergé, puis le D' Sustercic, au nom du parti populaire, le D° Tavcar, au nom du parti populaire progressiste et M. Moskerc, au nom du parti démocrate travailliste, adoptèrent la déclaration du Club Yougoslave. Ce grand revirement poliüique dans le clergé slovène fut la réponse indirecte à l’intervention du pape Benoît XV, au mois d'août. Suggérée par Vienne, donc loin d’être impartiale, la note du souverain pontfe n’était animée d’aucune sympathie pour la cause slave. Comme on le voit, l’idée de l’union et du droit de disposer d'eux-mêmes s'emparèrent des Slovènes. Ils virent dans la solidarité avec les Serbes et les Croates un moyen unique de sauver leur existence nationale. Ce furent seulement une fraction etune partie des musulmans qui restèrent