Les fêtes et les chants de la révolution française

APPENDICE, 313

l’assertion, que nous avons lue, que les manuscrits de tous les chants composés par Lesueur pour les fêtes de la Révolution ont été détruits par lui). La musique en est parfaitement conforme à celle qui se trouve gravée dans le recueil des Époques, pour lequel elle a été composée. Je relève simplement cette variante du titre, de la main de Lesueur, précisant ses intentions : Chant villageois pour la fête de l'Agriculture. Le titre de l'Hymne à la Vieillesse est suivi de cette autre indication, également autographe : (pour les fêtes décadaires).

Sur les chants des cérémonies théophilanthropiques, voir notamment le recueil factice 12272 de la bibliothèque de la Ville de Paris, et les souvenirs de CAsTIL-BLAZE, Académie royale de Musique, 11, 33.

CHAPITRE IX. — Le Consulat, fin des fêles nationales.

Sur les fêtes de 1800 (14 juillet et 1** vendémiaire), voir les documents officiels (rapports, discours et poèmes) dans le recueil factice de la bibl. du Conservatoire : Féles nationales. Voir aussi l’article de CASTIL-BLAZE : Béton de Mesure, dans le Dictionnaire de la Conversation. — A. POUGIN, Méhul, pp. 195 et suiv. — OCTAVE FOUQUE, les Révolulionnaires de la Musique, pp. 95 et suiv.

Sur les incidents relatifs au Chant du 1° vendémiaire, de Lesueur :

À une époque postérieure de peu de temps aux derniers incidents de cette histoire, il surgit entre Lesueur et l’administration du Conservatoire une mésintelligence qui aboutit à des conséquences fâcheuses. Se sentant en butte à des persécutions qui n'étaient que trop réelles, le maitre, peut-être sans beaucoup d’habileté, mais avec une sincérité non douteuse, voulut prendre le publie à témoin de sa querelle, et fitimprimer un Mémoire pour J. F. Lesueur… par le citoyen GC. P. DUCANCEL, défenseur officieux el ami de