Les grades militaires sous la Révolution

AIDES DE CAMP 9

réduisit à 140, dont 80 à employer aux armées, plus 12 pour lartillerie et 4 pour le génie. Enfin l'arrêté consulaire du 16 vendémiaire an IX (8 octobre 1800) fixa le nombre des généraux de brigade employés ou non employés à 240.

Le général de brigade avait droit à un aide de camp du grade de capitaine ou de lieutenant. L'arrêté du 16 vendémiaire an IX lui en accorda deux, lieutenants ou capitaines. La solde du maréchal de camp fut fixée à 12,000 livres par le décret du 18 août 1790. Le 17 février 1792 on alloua à ces officiers généraux une gratification de 2,000 livres pour les mettre en état d'entrer en campagne. Le 2 thermidor an II (20 juillet 1794) on accorda 41 francs par jour au général de brigade, c’est-à-dire 15,000 francs par an. Le 23 floréal an V (12 mai 1797), la solde fut réduite à 12,000 francs et ensuite à 8,000 francs, avec indemnité de 4,000 francs en campagne, le 23 fructidor an VII (9 septembre 1799). Enfin l'arrèté du 16 vendémiaire an IX (8 octobre 1800) la fixa à 10,000 francs pour l’activité et 7,500 francs pour la non-activité. Le général de brigade touchaït un supplément de 2,500 francs quand il était employé à l’armée (1).

AÎDES DE CAMP

Sous l’ancienne monarchieles officiers généraux n'avaient d'aides de camp qu'en campagne (2). Le 5 octobre 1790 l’Assemblée constituante créa les aides de camp permanents au nombre de 136, lesquels devaient être attachés aux 94 officiers généraux, à savoir quatre pour chacun des

(1) Journal mililaire, IX, 81. (2) Cf. Léon Herinet, p. 102.