Les grades militaires sous la Révolution

6 LIEUTENANT GÉNÉRAL. — GÉNÉRAL DE DIVISION

11 vendémiaire au IX (3 octobre 1800), une circulaire du ministre de la guerre les invita, au nom du premier consul, à ne nommer provisoirement à aucun grade (1).

Le nombre des généraux en chef augmenta naturellement avec celui des armées; le Comité de salut public le maintint à dix le 43 juin 1795, mais la loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799) le réduisit à cinq.

Le général en chef avait droit à quatre aides de camp : un colonel, un chef de bataillon ou d’escadron et deux capitaines (loi du 24 novembre 1790), et pouvait en avoir dix (19 février 1793).

Son traitement, fixé à 40,000 francs (26 août 1790), fut élevé à 48,600 francs le 2 thermidor an IT (20 juillet 4794), et remis au chiffre primitif le 23 floréal an V (12 mai 1797).

Le 17 février 1792 l’Assemblée législative, afin de mettre les officiers en état d'entrer en campagne, accorda aux généraux d'armée une gratification de 6,000 livres.

LIEUTENANT GÉNÉRAL — GÉNÉRAL DE DIVISION

La loi du 28 septembre 1790 fixa le nombre des lieutenants généraux à 34. Le décret du 4 mars 1791 le réduisit à 30. Le 27 janvier 1792 l’Assemblée législative l’augmenta de 8, dont moilié devaient être nommés par le roi, aux termes de la loi du 23 septembre 1790, et l’autre moitié à l’ancienneté. Le 27 avril 1792, un décret confirma cette augmentation en ces termes :

« Jusqu'à ce que l’armée ait été remise sur pied de paix, le nombre des places de lieutenant général et de maréchal de camp employé n’éprouvera aucune réduction; en con-

(1) Cf. Léon Hennet, p. 34 et suiv.