Lettres inédites de Frédéric Gentz à sir Francis d'Ivernois (1798-1803)

HN Ro

ne nous manqueront pas. Mr. Paget!, auquel vous pouvez

tout confier, et qui est mon ami intime, partira de Londres dans le courant du mois d’octobre ; ce sera encore une bonne occasion. — Je vous prie de dire bien des choses de ma part à nos amis d'Angleterre, à Mr. Becke, à Mr. Balan, à tous ceux qui s'occupent encore de moi. Soyez bien persuadé que, malgré toutes les entraves, je n’ai jamais été plus actif, plus zélé, plus passionné pour le bien que je le suis dans ce moment, par conséquent jamais plus digne de votre amitié. Veuillez bien me la conserver, ne fût-ce qu’en faveur de tous les sentiments distingués que je vous ai voués, et qui ne s’éteindront en moi qu'avec la vie. GENTZ.

P.-S. — Oserais-je vous prier de faire remettre la lettre cijointe à Mr. de Montjoie ?. Il m'a parlé avec enthousiasme de l'intérêt que avez mis à l'impression du petit mémoire dont je vous ai tant parlé dans cette lettre. Je ne saurais assez vous en exprimer ma reconnaissance.

Si vous rencontrez Mackintosh *, je vous prie de lui dire que j'ai été enchanté de la lettre qu’il m’a écrite, et que je saisirai la première occasion pour lui répondre.

1. Peut-être Henry-William Paget, earl of Uxbridge, marquis of Anglesey (17681854), militaire et homme d'État anglais.

2. Probablement l'écrivain royaliste (1746-1816). “. 3 Lequel ?

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NANCY-PARIS, IMPRIMERIE BERGER-LEVRAULT