Lettres sur la révolution française : par J. Gorani, citoyen français, à son ami Ch. Pougens

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voit-on pas parmi les nations policées le soldat déjà rebuté des fatigues , revendre à vil prix à ces hommes qu'on appelle rois, le droit absurde et barbare de lui dire , tel jour vous irez vous battre, assasiner et Inourir, sans qu'on daigne se donner la peine de vous dire pourquoi.

Ox a cru avoir beaucoup fait en établissant des loix somptuaires pour modérer, disoit-on , les dangereux effets du luxe sur lequel même on n’a que des idées insuffisantes ; et les hommes aveuglés par un sentiment de gloire , ont cru que la grandeur du monarque pouvoit contribuer au bonheur du peuple, au lien de songer qu'elle devoit plutôt contribuer à le détruire : les véritables loix somptuaires eussent été celles qui auroient déterminé le nombre de ciioyens de chaque caste ou district : je m'attends bien qu: l'on m'accusera de vouloir ramener les tems de la féodalité.

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Daxs un gouvernement républicain il est permis d'être un héros , mais dans un