Lettres sur la révolution française : par J. Gorani, citoyen français, à son ami Ch. Pougens
(16) patrie, je crois avoir droit à la confiance publique ; j'ai droit, au moins ; de mépriser mes calomniateurs , et de leur, assurer que ma conscience contient l'antidote de tous les poisons qu'ils distillent contre moi. ,
Jugez maintenant, Législateurs , qui a mérité votre sonfiance , où de ceux qui ont dénaturé tous les faits relatifs aux Francfortois, et inventé des calomnies pour vous arracher des décrets injustes, ou de moi qui ose lutter contre le torrent de l’opinion formée par la calomnie , et braver la fureur d’une cabale rapace , pour vous éviter un jugement déshonorant et désastreux pour la Nation.
Je finis, en observant que tous les faits contenus dans ce mémoire , sont appuyés de soixante - deux
ièces légales ; authentiques et justificatives , dont ; , Re sont. imprimées dans les mémoires des
députés de Francfort , et les quarante autres arrivées
depuis l'impression de ces. mémoires , sont déposées
à Paris , et seront produites dès qu’il en sera besoin.
Voyez, au surplus ,.ma première pétition, et la
relation exacte dé cette affiire , depuis son origine
jusqu’à-présent, :