Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

gères, auquel Canuel avait prêté son bras. Pendant l’'Empire, sa vie fut obscure. A la Restauration, il se mit en avant et protesta de son zèle. Le général Canuel, voulant faire étalage de sa fidélité, tint un jour cet horrible propos : « J'ai marché, disait-il, dans le sang jusqu'à la cheville pour la République; pour les Bourbons, ce sera jusqu'aux genoux. »

(Maréchal MARMONT, Mémoires, t. VII, p. 235.)

Le Général CARNOT

La Vallette écrit le 26 thermidor : « Le discours de Carnot a produit de bons effets. Cependant les patriotes ne croient pas à sa sincérité. »

Il écrit le 29 : « Voici mot pour mot ce que m'a dit Barras, avant-hier, après diner : Enfin j'ai déchiré le voile ce matin au Directoire. J’ai dit à Carnot: Tu n’es qu'un vil scélérat; tu as vendu la République et tu veux égorger ceux qui la défendent, infâme brigand! Alorsje me suis levé. Il n’y a pas un pou de ton corps qui ne soit en droit de te cracher au visage. Carnot me répondit d’un air embarrassé : Je méprise vos provocations, mais un jour j'y répondrai. »

(BOURRIENNE. Mémoires, t. I, p. 243.)

Le Général marquis de CASA-PALACIO

V. le général Bigarré.

Le Général CAULAINCOURT (1)

En 1807, le général Caulaincourt recoit de Napoléon Ier 100,000 francs en argent et 100,000 francs en rentes sur l'Etat.

(Correspondance de Napoléon I+, t. XVI, p. 53.)

(1) Duc de Vicences

pales |

CE