Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

1661 —

Caisses PUBLIQUES SAISIES

Caisse des eaux-de-vie. . . . .....:.... 1.900fr. Banque Barogsies Se sente Las ++. «+ 2.400 CaisSefdesiSores 27 ET te 4 000 Gréances de l'archidue,. . : 1340 0401000 Banque Sainte-Thérèse. . ... . .. . ...... 79.000

Cifatellesn MM Se A Et, 57 400

Caisses dont le général Masséna s’est approprié le contenu : 221,715 francs.

Si, à cette dernière somme, dont la disparition est établie par un document officiel, on ajoute celle de 45,000 fr. qui paraît bien avoir été prélevée par Masséna sur les fonds du Mont-de-Piété, on obtient un total de 266,705 fr. pour le butin personnel du héros républicain.

(TrozarD, De Rivoli à Marengo, p. 308.)

AU GÉNÉRAL DEJEAN.— Paris, 21 février 1806.— Monsieur Dejean, vous trouverez ci-joint une déclaration faite par le général Solignac (1). Vous écrirez au receveur pour que le maréchal Masséna fasse verser les deux millions qu'il a reçus dans la caisse des contributions. Ecrivez en même temps à ce maréchal qu’il ne doit point se dissimuler que les gouvernements provisoires ne pouvaient lui faire de dons qu’au détriment de l’armée; qu’il ne peut faire ainsi tort à ses camarades; qu'il est plus honorable pour lui de recevoir de l’Empereur sa part de gratifications comme un témoignage de sa satisfaction pour les services qu'il a rendus. NAPOLÉON. (Correspondance de Napoléon Ie, t, XII, p. 101.)

AU PRINCE JosEPH. — Paris, 12 mars 1806. — …. Faites donner à Masséna le conseil de rendre les six millions qu'il a pris. S'il les rend vite, c’est le seul moyen de se sauver; car, s’il les rend pas, je nommerai une Commission militaire, qui siégera à Padoue, pour faire des enquêtes; car, enfin, c’est un trop grand brigandage,

(1) V. le général Solignac.