Mémoires politiques et militaires du général Doppet, contenant des notices intéreffantes and impartiales sur la révolution française, etc.
Ÿ 39 2 Français on it, page 76, enlevement des feps retranchemens de Caftella.
C’eft ainfi que des pafions particulieres font louer ou déprifer des mouvemens militaires, fuivant qu'on veut produire ou perfécuter tel officier général. Pour dire que la prife de Ripoll n’était rien, on crut ofer crier que l'attaque de Caftella était quelque chofe : pour prouver que je n'avais pas le fens commun, on ne crut pas devoir, pour conferver la Cerdagne, fe fervir des mefures que j'avais propofées. À qui font les torts? Je l’ighore. ... Je ne préfenté maintenant ces réfl:xions que pour démontrer que dans les républiques, comme chez les rois, les pafñons entre officiers généraux font bien funeftes. $. 171. Je quittai, pour caufe de maladie; le commandement des deux Cerdagnes au commencement de la troifieme année républicaine, c'eft-à dire, vers le 28 feptembre 1794. Comme depuis la ceffation de ce commandement j'ai éprouvé beaucoup de revers , c’eft dans un volume fuivant que je ferai l’hiftorique de la fuite de mes événemens. Ces événemens ne peuvent en effet être mieux placés que dans la partie de ces mémoires, où je traiterai des réaétions révolutionnaires.
Je le répete: quoique, pour me juftifier, je fois particuliérement obligé de parler de moi dans cet ouvrage, j'ai pourtant cru devoir lui donner un intérêt général. J'ai tâché, dans lexpofé de ma conduire comme officier, de préfenter quelques tnftructions utiles aux militaires &