Mémoires sur la Révolution française
JE SUIS REMISE EN LIBERTÉ 213 vis qu’une fois après ma mise en liberté; c'était en sortant de l'Opéra. J'avais honte qu'on me vit jui parler, quoiqu'il fréquentât plusieurs des dames qui avaient été aux Carmes et auxquelles il avait vraiment rendu service en obtenant, plus vite qu'on n’aurait pu l’espérer, leur mise en liberté après la mort de Robespierre.
Il disait n’avoir jamais parlé au duc d'Orléans jusqu'après la mort du roi : je le crois facilement, car le duc m'avait souvent assuré qu’il n'avait jamais dit un mot à Santerre, quoiqu'il passât pour un de ses principaux agents.
Ici finit le manuscrut. Cette suite de la vie de madame Elliott a été ajoutée par l'éditeur anglais.
Après une captivité de dix-huit mois, en différents endroits, madame Elliott fut enfin rendue à la
liberté. Elle avait vécu, pendant sa prison, de ha-