Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

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nous attestions ; nous avions beau insister, ils nous répondaient : « cela est impossible, nous avons fait nos calculs. » A force de crier ils nous ont forcé au silence, Enfin l’Académie, subjuguée par le parti le plus fort, m'a tenu l'épée dans les réins, pour brocher à la hâte le rapport dont vous me faites des reproches.

No XXXIV

Extrait des Observations sur la Physique, l Histoire naturelle et sur les arls, avec des planches en taille douce, dédièes à Mer le comte d'Artois (1).

Lettre de M. Le Dru fils sur les experiences de M. Marat

Votre journal, Monsieur, ainsi que plusieurs autres, étant, pour ainsi dire, des archives où différens savans déposent leurs découvertes, il me semble qu'ils devraient être consultés par les auteurs, qui désirent y consigner leurs expériences, ou par les personnes qui se font un devoir de vous communiquer les faits des autres, afin d'éviter des revendications qui ne sont jamais à l’avantage de celui à qui on attribue en second la découverte.

M. M... se trouve dans ce cas, par sa lettre insérée dans votre journal d'avril et juin derniers, Il attribue à M. Marat de nouvelles expériences électriques, publiées depuis six à sept ans par mon père, dont une partie est consignée dans nos cahiers ; j'y renverrai le lecteur ainsi qu'aux autres ouvrages qui en font mention, afin d'éviter des répétitions dans un journal qui a pour but la publication de faits nouveaux.

1° M. Marat ayant suspendu des boules de liège à un fil de métal dans un récipient où il fit le vuide, ses balles s’écartèrent peu et ne produisirent pas le même effet que daus le plein ; ce qui n’est qu’un extrait des expériences

(1) Par M. l'abbé Rozier, de plusieurs Académies, et par M. J. À. Monger, le jeune, chanoine régulier du Chapitre de Ste Geneviève, des Académies royales des Sciences de Rouen, de Dijon, de Lyon, etc. t. XVIII, 1781, 2e semestre, p. p. 402 et suiv.