Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

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MARAT INCONNU. : 5

C'est aussi en anglais qu'est écrit le second ouvrage de Marat. Il se rapporte à un tout autre ordre d'idées. Il y est question d’une certaine maladie des yeux, produite par l'usage excessif du mercure (1).

Nous n'avons pu, malgré les sollicitations les plus pressantes, obtenir communication du texte de l'opuscule, mais nous en possédons une analyÿse si exacte et si détaillée qu'elle en tient aisément lieu. Elle a paru dans un journal

anglais des mieux informés, {he Academy (2), et

est due à la plume d’un étudiant érudit, M. Stephens Morse.

pas le solitaire de Ferney d'appeler ses anciens hôtes, en présence de Lord Littleton, et — circonstance aggravante! — dans leur propre langue: « Coupeurs de têtes royales », et « queues de chevaux. »! ;

(1) Le titre est le suivant : An Enquiry into the nature

cause and cure of a Singular disease of the Eyes, arising.

from Mercury,sometimes mistaken for gutta serena, Lond. 1776. En voici la traduction française : Recherches sur la nature, la cause et la guérison d'une curieuse maladie

des yeux, résullant de l'usage du mercure et quelquefois

prise à tort pour la Goutte sereiné (Ext. of Bibliotheca Britannica or a general Index to British and foreign lütterature by Robert Wait. M. D. Edinburgh, 1824, 4 vol-in-4") D'après M. Morse le titre devrait être ainsi modifié : « An Enquiry intothe nature, cause and cure of a Singular disease ofthe Eyes, hithersunhknown and yetcommon produced by the use of certain mercurial préparations, by J-P. Marat, M. D. London printed far W,. Nicoll in Saint-

Paul's Church-Yard, and J. Williams in Fleet street

(price : one Shilling sewed). (2) The Academy n° 542, Sept, 23, 1882,