Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
38 INTRODUCTION.
deux nobles Pairs, a, sans aucun doute, de graves inconvéniens, et le plus grave, à nos yeux, est leur dispersion ; car du reste, la subdivision continue des ‘petits domaines pourrait bien finir par être un événement heureux.
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petit domaine, est plus heureux ; plus moral, plus aisé ét consomme beaucoup davantage qu'avant la révolution. — « Le petit propriétaire veut avoir son grain, etne calcule pas qu’il en aurait sûrement deux sacs au marché pour le prix de semence , de travail et de soins que Jui donne la récolie d'un seul sac sur sa propriété, et per le salaire des journées qu'il anrait employées chez un propriétaire plus aisé... L'amour de la propriété , si na= turel, si avantageux pour le bien d’un Etat, a tourné,
exallé toutes les têtes. Dans les momens d'ivresse de la!
révolution , chacun a voulu être propriétaire, et la plupart courant après l'indépendance et le bonheur, abandandonnant le gain sûr que leur procurait leur travail chez les fermiers, n’ont trouvé que de la misère. Trompés dans leurs calculs, ils sont devenns des voisins incommodes et dangereux , et, pour me servir de Pexpression énergique de l’un de mes correspondans , ne sont à l'égard du bonheur de leur Canton , que de vrais déserleurs qui maraudent pour soutenir leur existence. »
Ce rapport fut inséré , sous le règne de Napoléon, au "T: xvir des Mémoires de la société d'agriculture du Département de la Seine.