Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

INTRODUCTION! 49 © Quant à son apologie de ce que nous avons appelé Lots parcellaires ; elle‘ nous paraît aussi solide que complète. Si M. de Levis en

‘riales, des immunités pécuniaires et des droits féodaux, sur le retour desquels ces nouveaux réformateurs avaient eu la discrétion de garderlesilence , ils ne réelamaient rien moins qu'une nouvelle recomposition du royaume en terres roturières etenterres obles, titréesetaffectées à l’aîné de la famille, soit que son chef le jugeät convenable ou dangereux pour elle. C’est-à-dire, qu'ils redemandaient modestement l'ancien régime tout entier , rien que l’ancien régime et ce que l'ancien régime avait de pire. Nous avons sous les yeux un petit opuscule anonyme, remarquablement bien écrit, ( Du droit d'ainesse : Paris 1824) dont l’auteur a donné à entendre, sans cependant l’articuler, que la prérogative des ainés pour s’approprier toutes les terres d’une succession, est de droit divin. Cet écrivain s'appuie sur ce passace de la Genèse dont il a fait son épigraphe : Soyez Le selsneur de vos Jrères et que les enfans de voire mère S 4ABAISSENT PROFONDÉMENT devant vous ; Chap. xxvir, v. 29. Nous doutons que cette Seigneurie ni ce profond abaissement puissent se naturaliser et faire fortune dans la France du x1x.° siècle. Mais s’il y existe encore beaucoup d'admirateurs d’une monarchie féodale : (ce que mous ne sommes nullement portés à admettre ); au lieu d'aller chercher leurs autorités dans les mœurs de l’orient, ne vaudrait-il pas mieux, pour eux, étudier celles de A