Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

5o INTRODUCTION.

jugeait autrement, que le noble Duc repasse dans sa mémoire ce que son séjour en Angleterre doit lui avoir fait observer sur les conséquences de la faxe des pauvres; il se convaincra bientôt que le mal qui appelle toutes ses sollicitudes et celles de ses collègues, n’est point la pulvérisation des petits domaines

la nouvelle France et donner aux sectateurs d’une démocratie Royale l'exemple de s’ubaisser profondément devant la Charte ?

Le Commissaire .du Roi, déjà cité page 26, n’a point caché que ce conflit de prétentions risquait d’ajourncr la guérison de la grande plaie sociale qu'il signala aux deux partis. — « Je n’ignore pas que je puis choquer deux opinions diamétralemeut opposées. Deux AFFECTIONS coNrRAIRES partagent aujourd’hui la France. Dans l'une , on regrette le Pouvoir qui relevait le mérite du domaine : dans l’autre, on redoute le privirker qui semblait inséparable de la propriété de la terre... Elle attend aujourd’hui son destin de l’industrie : elle doit tenir son importance de la pisrrieution qui peut le mieux en faciliter les produits. »

Espérons que dans un Etat dont les administrateurs savent si bien faire aux deux partis la juste part de reproches que mérite chacun d'eux, on réussira à découvrir plus d’un moyen (car nous pensons qu'il en faudra plusieurs), pour sauver l’agriculture du naufrage , tout en ménageant les deux affections contraires.