Missions dans le Diocèse d'Angers : sous la restauration
GS
en autrui les sentiments même qu’on ne croit pas pouvoir partager. » . à Le journal angevin publiait,un mois après, l’entrefilet suivant : « Le 29 novembre, les pieuses cérémonies du jubilé ont commencé à Angers par une procession solennelle à laquelle ont assisté tout le elergé des paroisses, du séminaire, les autorités civiles et militaires et une immense population. Escortée par un détachement du 18e léger et sa musique, elle s’est rendue, après un grand circuit, à l’église de la Trinité, d’où elle est rentrée à Saint-Maurice. Partie à dix heures, elle: n’est rentrée qu’à midi. Les personnes qui n'avaient pu en faire partie, s’empressaient de se rendre en foule sur son passage; pendant la marche et sur tous les points, la plus grande décence et le plus grand ordre ont régné. » Voici le compte rendu de la cérémonie de clôture : « Le dimanche 20 décembre, a eu lieu la procession pour la plantation de la croix de mission. Le cortège s’est mis en marche de la Cathédrale àmidi et demie et n’est, rentré qu’à quatre. Il était composé d’une foule innombrable de fidèles de tous les âges et de tous les rangs. La marche était ouverte par les tambours de la garde nationale. Après eux venaient les enfants des écoles élémentaires d'enseignement mutuel et aussi des écoles chrétiennes, puis des jeunes filles vêtues de blanc et divisées en sections qui se distinguaient par des oriflammes de couleurs différentes ; elles étaient suivies par des femmes habillées de noir. A leur suite venaient des jeunes gens tenant aussi en main des oriflammes. Les élèves de l’école royale des arts et métiers, musique en tête, précédaient les porteurs de la croix, qui se reconnaissaient à un Christ attaché à leur boutonnière. Le cortège était terminé par le clergé de la ville, au milieu duquel on distinguait notre vénérable prélat. De nombreux arcs de triomphe, décorés avec le meilleur goût, avaient été