Oeuvres diverses

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} du Vieux Cordelier. Bouchotte, encore vivant à cette

1 époque: s’empressa de la repousser par un démenti 1, énergique et remit Camille à sa place. C'était une polissonnerie, qui fut prise au sérieux plus tard et avidement accueillie par la prévention ou la crédulité. L Le plaisant de l'affaire, c’est que Desmoulins ven| dait ses feuilles vingt sous aux aristocrates, en aceusant Hébert d’escroquerie parce qu'il vendait les siennes dix centimes aux soldats.

Le parti révolutionnaire, après enquête, fit justice. Desmoulins fut chassé des Cordeliers comme calomniateur, et rayé même des Jacobins. Mais les deux Robespierre, qui ne pouvaient permettre une telle victoire des Hébertistes, obtinrent la réintégration du pamphlétaire aux Jacobins, en fermant la bouche à son accusateur, sous le prétexte hypocrite que les querelles de personnalités devaient céder le pas aux intérêts ; généraux. >. Je dois rappeler, puisqu'on l’a oublié, un des grands

crimes d'Hébert, celui d’avoir épousé une ex-religieuse. Les gens qui ont donné le mot d’ordre à l’histoire auraient pu passer bien des choses au pire Duchesne ; lui pardonner sa religieuse, jamais ! Camille accablait cette pauvre femme de ses sarcasmes. Mais F devant quelle énormité aurait reculé la haine de Camille ? Le jour de lexécution des Hébertistes, jour appelé longtemps de ses vœux, il arpentait Paris à la poursuite des eharrettes, pour s'assurer que sa proie ne lui échapperait pas. Ceci n’est pas de mon cru. C'est Desmoulins lui-même qui raconte dramatiquement ses courses effarées, du tribunalà la rue SaintHonoré et à la place Louis XV ; ses craintes d’un mouvement de la canaille pour délivrer les condamnés, son triomphe quand tout est enfin consommé. Rien de | lugubre comme ses transports de joie à la vue de la | tête de son ennemi qui tombe... Huit jours plus tard,

PUCES

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