Opuscules et fragments inédits de Leibniz : extraits des manuscrits de la Bibliothèque royale de Hanovre

SUR DIVERS JEUX

i Matm., 1,28. Ergo comparatione duarum quantitatum per se invenitur earum maxima communis mensura si quam habent.

Matu., 1,20. Marx. I, 20.

Dialogue sur l’enseignement élémentaire de l'Arithmétique. Personnages: Aretœus, Eusebius, Charinus (nom substitué à celui de Pacidius) et un enfant fpuer) à qui l’on fait découvrir les vérités mathématiques (à l'imitation du Ménon de PLarow). D'ailleurs Eusebius fait un grand éloge de Platon : il vient de lire le Phédon ‘.

Matu., Il, À, 8. Mats., IT, À, 8 (copie corrigée par Leibniz).

Du jeu de Quinquenove. Octobr. 1678.

Le jeu de quinquenove se jouait seul, avec deux dés; son nom vient de ce qu’il se terminait quand on amenait 5 ou 9. Il s’agit de savoir qui +. a le plus de chances de gagner, celui qui joue ou celui qui parie contre

jui lui. Leibniz montre que celui qui joue a l’avantage avant le premier

. coup, mais a ensuite le désavantage. Les règles de probabilités qu'il | applique à ce problème se retrouvent dans le De incerti æstimatione (Marx, III, A, 12).

Maru., II, À, 0. Marx., III, À, 0:

Du jeu de la Bassette. Loix de la Bassette.

Ïl s’agit d’un jeu de cartes qui fut importé en France et mis à la mode par un ambassadeur italien en 1678. Le mathématicien français Joseph Sauveur (1653-1716) en fit la théorie, à la demande du fameux courtisan Dangeau ?, et la publia dans le Journal des Savants du 13 février 1679 *.

1. Cf. le préambule du Pacidius Philalethi, octobre 1676 (Marx., X, 11). On sait que Leibniz avait résumé en latin le Phédon (en mars 1676) et le Theëtete (Pair, ITI, 10, a, b; ap. Foucher de Careil, B, p. 44, o).

2. FonTENELLE, Eloge de Sauveur.

3. Cf. Lettre à Jean Bernoulli du 29 janv. 1607 (Math., III, 363). V. La Logique de Leibniz, Note XVII.

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