Orateurs et tribuns 1789-1794

LES CONSTITUTIONNELS, LES LÉGISTES

Mirabeau et les constitutionnels. — L'avocat du diable. — Thouret: un raisonnement biblique. — Pourquoi des hommes comme d'André ont-ils du crédit sur les assemblées? — Le couteau à deux tranchants. — Le triumvirat Duport, Lameth, Barnave. Leur excuse et leur justification. — Les Salons arant 1789. Les choses déraisonnables ne sont pas impossibles. — Le sang qui vient de couler est-il donc si pur? — Vous distribuez au peuple du pain empoisonné. — Le pouvoir de certains mots. Tragédie macaronique des Actes des Apôtres. — L'avocat général de la Constituante. — Il n’y a pas de divinité en lui. — Éducation de Barnave par sa mère. Il se trace à lui-même sa règle de conduite. — Faire non le plus, mais le mieux, — Noble conduite de Barnave pendant le retour de Varennes. — 11 ne sufit pas de vouloir être libres, il faut encore savoir l'être, — Un passeport pour la guillotine. — La tranquillité et la liberté. — Curieuse conversation avec Malouet. — Examen de conscience. — Ce qu'on peut attendre du parti modéré. — Hauteur d'âme de Barnave. — $es rapports avec la reine. — La fatalité de la guillotine.

Mirabeau juge sévèrement les constitutionnels. « Je leur montrai, écrit-il à la Marck, qu'ils n’ont ni dans

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la tête ni dans l’âme aucun élément de sociabilité. Il n’y