Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3

NOTES.

INTRODUCTION.

{a) Ceux qui desiraiént une révolution nouvelle , proposèrent Pétion : it fut préfére. . Page 197. La cour contribua à faire nommer Pétion à l’eselusion de Lafayette : on voit par-là qu’elle m'avait nul pressentiment des dangers qu’elle allait courir. On aurait beaucoup étendu ce Précis historique, si on avait voulu y faire entrer toutes Les anecdotes qui prouvent combien cette cour malheureuse était portée à se servir de ses ennemis les plus ardens. Dès l’assemblée constituante, le parti qu’on nommäit alors aristocratique, vit “avecjoie les divisions qui se formaient dans le parti populaire. La cour ne cessait de regarder comme les premiers objets de ses craintes, ceux qui lui avaient [porté les premiers coups, elle cherchait constamment à les éloigner, lors même qu'ils se présentaient pour la défendre. Le roi, dont l’ame était inaccessible à lahaïîne, conservait pourtant les préventions qui lui avaient été inspirées. (b) Des conférences se tinrentà la Haye, à Pilnitz. Page 200. Les mémoires de Bertrand de Molléville ont donné lieu à beaucoup de discussions sur ce qui se passa dans léscabinets de Vienne et de Berlin, pendant les années 1791 et 1792. On w’a pas cru devoir en parler dans cette Introduction ; on peut consulter, à cet égard, Phistoire des prin= cipaux événemens du règne de Guillaume IL , par Ségur aïné.

LIVRE PREMIER.

{c) Puport, Barnave et Alexandre Lamelk furent appelés dans une cour où ils étaient haïs et soupconnés. : Page 210.

On trouva, après le 10 août, une note signée d’eux, par laquelle ils engageaient le roi à refuser son serment au décret des émigrés. On voit, en la lisant, qu'ils imdiquèrent plusieurs précautions à prendre pour faire usagé du premier veto ; elles furent suivies , mais sans vigueur.

LIVRE SECOND.

(@) On saît , d'après les mémotres de Bertrand de Molleville, que Louts, lorsqu'il vit la guerre engagée , s’effraya des dangers que devaient lui Jaire courir les triomphes des armées étrangères, Page 227.

Ce fait est aussi confirmé par le témoignage de Mallet-Dupan, qui fat chargé de la négociation.

(e) La reine s obstinatt à ne voir en lui { Lafayette) qu'un des premiers auteurs de son humiliation actuelle. Page 237.

Rien de plus froid que Vaceueil que la reïne fit à Lafayette, au moment même où il venait demander la vengeance des attentats du 20 juin. £a cour sembla prendre plaisir à déconcerter tout son plan. Il avait compté sur une revue générale de la garde nationale, qui Lui aurait donné un puissant moyen d’attaquer les jacobins : cette mesure fut divulguée, fût rapportée à ceux qui ayaient le plus grand intérét à l'empêcher ; elle ne put avoir lieu.