Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

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L'artillerse & cheval ne contribua pas peit au gain dé ja bataille d'Ettlingen, où le général Moreau, très: inférieur en cavalerie ,aintint son aile gauche contre toute la cavalérie de l’archiduc. Unie manœuvre semblable procura au général Hoche sur le Rhin à la dernière affaire de Neuwied un semblable succès; le général de Belle, qui commandait toute l’artillérie rapi: demérit portée en avant, en tirant à découvert pour éteindre le feu d'une ligne rétranchée ét flanquée dé fortes redoutes, ést l'un des officiers qui formèrent, à Metz , les premières compagnies.

L'archiduc, profitant de ces expériences, à beau+ toup augmenté ét perfectionné cette arme dans l'ar+ mée äutrichienine ; dès le commencement de cette campagne il en avait attaché dés divisions à différens corps de troupes légères, et ilen a retiré dé grands avantages dans les rencontres et les engaägemeris d'a+ vant-garde, qui précédèrent la bataille décisive de Stokach:

Cette arme ést déventie indispensable dans toutes les armées : elle péut suivre presque par-tout la cava: lerie, elle traverse lés rivières , les marais dont.le passage est interdit à l'artillerie à pied; elle se porte rapidement en masse sur un point d'attaque imprévu ; tourne un corps ennemi, le bat en flanc ou en queue, peut faire Le sérvice des avant-postes, celui de l'artillerie de position, éélui de l’arrière-garde, et enfin celui du corps de réserve d’où on la détache au besoin ; elle n’a point l'inconvénient qu'on a tant reproché à l'artillerie à pied, de rallentir et de gêner Jes manœuvres des troupes. Aussi les Français ont-ils