Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

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gagne, pour profiter dela position qu'on occupe, tout. lé‘tems qu'il faudrait pour ôter ou remettre l'avanttrain, etqu'on passe aussi, de cette manière, les fossés et les rivières avec la plus grande célérité.

7. Que pour former tout. à la fois un assez grand nombre de compagnies d'artillerie à chéval sans affaiblir les régimens d'artillerie, il suflit d’attacher d'abord à chaque pièce deux canonniers instruits, et de prendre le reste dans les autres armes, et de préférence dans les troupes lésères., Lt

C'est sur ces bases que fut organisé cet établissement dans les armées françaises qui en ont tiré un

E parti si avantageux dans les dérnières campagnes.

Le général Dumouriez fit connaître toute l'importance de cette arme-pour la guerre d'invasion, à la fn de la campagne de 1792, dans la Belgique : on a cité depuis d'autres exemples très-remarquables de succès dus à l'artillerie à cheval soit pour l'offensive, soit pour la défensive. A Faffaire de Waterlo, pendant que le: général Pichegru, commandant l'armée .de Flandres, 4,000 hommes de cavalerie manœuvrant avec de l'artillerie. à chéval, soutinrent {et ce témoignage est rendu par des officiers de l'armée. combinée), l'effort d'une armée de 50, 000 hommes soutetenue -d’une attillerie au moins triple de celle des Français.

Buonapaite, à la bataille de Castiglione., après la levée du siègé de Mantoue, ayant fait rassembler et placer à propos par le général Domartin plusieurs divisions d'artillerie légère, rompit, dit-on ; la ligne des Autrichiens et décida la Victoire et le sort de l'Italie,